Après avoir un suivi un parcours atypique, Sciences Po puis un master II en Gestion et Protection de l’Environnement, j’ai débuté ma carrière dans un petit groupe de PME du BTP. Mes grands parents étaient artisans couvreur, je crois que c’est pour ça que j’étais attiré par le Bâtiment. J’y suis restée 12 ans dont 6 ans comme Responsable Technique Amiante dans la filière de désamiantage.
Mon métier au sein de SECOIAM consiste à accompagner les acteurs à maîtriser le risque pour éviter non seulement que leurs salariés soient malades mais aussi pour éviter le risque pénal et civil qui peut coûter très cher ; pour faire en sorte que les sociétés de désamiantage conservent la certification nécessaire à leur activité. Bref, il s’agit surtout d’un accompagnement à intégrer dans les pratiques toutes les obligations qui s’imposent à eux.
SECOIAM est spécialisée dans le Service, Conseil, Ingénierie dans la gestion du risque amiante. J’accompagne les divers acteurs de la filière : les maître d’ouvrage, les maîtres d’œuvre, les entreprises de travaux non spécialisées dans l’amiante, les entreprises de désamiantage…
La spécificité de mon entreprise, c’est que je m’appuie sur mon expérience terrain. Je connais donc très bien les problématiques de mes clients pour être passée par là moi-même. Et j’ai essayé d’apporter des réponses concrètes à ces problématiques, notamment à l’aide de l’application que j’ai créée.
La réglementation amiante est très complexe et en perpétuelle évolution. C’est à la fois ce qui est difficile mais à la fois, ce qui rend le sujet passionnant.
Ce dont je suis la plus fière, c’est d’avoir osé ! A des moments réguliers de ma carrière, j’ai osé me lancer dans de nouveaux métiers, et finalement dans la création de SECOIAM.
Je suis aussi fière d’avoir remporté récemment le Trophée « Elles créent 2019« , organisée par « Femmes Cheffes d’Entreprise » dans la catégorie Développement. Cela a été un grand moment d’émotion de recevoir une telle marque de reconnaissance.
Et enfin, je suis très fière de mes enfants.
J’ai connu Coworkoffice via Internet. Je cherchais un espace de coworking, surtout pour ne pas être seule.
J’ai été séduite à la fois par l’équipe de coworkers et par les locaux plutôt très agréables. Ca me changeait de la boite dans laquelle j’étais avant….
C’est la salle Chalet. J’adore l’ambiance chaleureuse, cocooning de cette salle.
L’écoute. Même si l’on vient d’univers différents, qu’on mène des projets différents, on se sent intégrés. On peut partager des moments de doute avec les « collègues », c’est rassurant, réconfortant.
Je n’ai pas vraiment de routine, car je n’arrive pas forcément toujours à la même heure. Mais je commence évidemment par dire bonjour, prendre quelques nouvelles des uns et des autres.
Je suis une femme de challenge, donc ce qui me donne envie de me lever le matin, c’est de réussir à relever des défis, que ce soit professionnellement, comme personnellement. Et parfois, réussi à préparer 3 enfants dans les délais, sans qu’ils s’entretuent, c’est déjà un beau défi !
Mes projets pour 2020 sont surtout liés à la création de ma société. Il faut réussir en 2020 à vendre mon application surtout et à me faire une place sur le marché.
Un projet plus personnel : trouver une maison dans laquelle je suis bien…
Je suis une femme engagée. Je fais partie de quelques réseaux de femmes, notamment BPW. Il s’agit d’une association qui milite pour l’égalité hommes / femmes dans le monde du travail. Je fais également partie de l’association des parents d’élèves du collège de mes enfants. Mes week-ends sont plutôt bien remplis avec les divers clubs de basket de la famille. Enfin, j’aime réaliser des activités culturelles avec mes enfants, les ouvrir sur le monde sur tous les plans.
Honnêtement, je ne sais pas quoi vous dire…
Un peu des 2 !
Un apéritif convivial suivi d’un repas sympathique au Molly’s café, organisé par Jacky ! Merci Jacky pour la réalisation et Sandrine pour l’idée 😉
Si j’avais le temps, je serais plutôt sieste dans la salle zen, mais avec ma vie à mille à l’heure, c’est un peu compliqué.
Canapé
Pilates si je me motive….
Ni l’un, ni l’autre. Je suis plutôt Simone Weil !!
Comédie romantique
Je n’ai pas forcément de musique ou de livre préféré. Plusieurs livres m’ont plu, je choisis leur style, leur genre en fonction mon humeur. Par exemple, Gilles Legardinier si j’ai envie de rire.
Il y en a eu plusieurs : je voulais d’abord être fleuriste, pour voir les gens sourire. Plus tard, j’ai voulu être diplomate pour voyager ou avocate pour défendre de grandes causes.
Là aussi, difficile de répondre, je trouve que notre région est tellement riche. J’adore par exemple les marais audomarois, les plages de la côte d’opale, Lille, la place d’Arras, les terrils comme par exemple le site du 9 – 9 bis à Oignies, le parc de Rieulay, etc.
Encore une fois, je n’ai pas de « repère » particulier. J’aime bien découvrir de bons restaurants (je suis plutôt gourmande). Coup de cœur peut-être pour le Rouge Barre.
Je rêve effectivement de voyager. Actuellement, j’aimerai beaucoup aller à Rome, mais il y a un tas de destination qui m’attire, que ce soit en Europe comme ailleurs dans le monde, comme par exemple le Pérou et le Machu Picchu.
L’idée de Kenza est plutôt pas mal : une rencontre culturelle !
Une phrase de Franklin Roosevelt : « Il est dur d’échouer ; mais il est pire de n’avoir jamais tenté de réussir
Merci pour le temps que vous nous avez accordé 🙂